Faits Marquants 2017

Faits Marquants 2017

Dans ce dossier

Dans deux articles parus fin 2016 dans la revue PLoS Pathogens, Rémi Peyraud (équipe Pouvoir pathogène de Ralstonia et adaptation à son environnement - LIPM), aidé de Ludovic Cottret (équipe Bio-informatique - LIPM), combine modélisation mécanistique « prédictive » et données expérimentales dans une approche de biologie des systèmes afin de reconstruire l’ensemble du réseau métabolique de la bactérie Ralstonia solanacearum.
Dans une revue publiée en novembre dernier dans Trends in Ecology & Evolution, Emmanuelle Cam et ses collaborateurs font une analyse critique des méthodes utilisées pour tester la « théorie neutre des histoires de vie », synthétisent les approches et la terminologie proposées par d’autres disciplines concernant l’analyse de données longitudinales (c’est-à-dire de suivi d’individus sur le long terme) et lancent un plaidoyer pour l’usage de ces approches en écologie évolutive.
Des chercheurs de TULIP aidés de Caroline Gutjahr (Univ. de Munich) viennent d’identifier - dans un article paru en décembre 2016 dans la revue Cell Host & Microbe - un microARN naturel qui n’inhibe pas l’expression des gènes mais au contraire protège l’expression de son gène cible contre les microARN de la même famille.
Fabien Aubret - Chargé de Recherches au laboratoire SETE - porte le projet européen de coopération transfrontalière INTERREG POCTEFA nommé ECTOPYR, dont le but est de tirer profit de la répartition transfrontalière d’ectothermes pyrénéens pour les utiliser comme bio indicateurs du changement climatique.
Les protéases, parmi lesquelles on retrouve les subtilases, jouent des fonctions physiologiques cruciales dans tous les organismes. L’équipe de Susana Rivas - épaulée de membres de la plateforme Imagerie de la FR-AIB - a identifié une subtilase atypique, nommée SBT5.2(b). Cette subtilase est capable de diminuer la défense de la plante en séquestrant la protéine MYB30, un des acteurs majeurs impliqués dans la résistance de la plante modèle Arabidopsis aux agents pathogènes.
Dans des travaux publiés dans la revue eLife en février 2017, des chercheurs du LIPM questionnent les stratégies permettant à certains champignons pathogènes de s’adapter à de multiples espèces hôtes.
On savait que la stabilité temporelle d’une population ou d’un écosystème devait augmenter avec l'échelle spatiale, mais cette relation n’avait jamais été explicitée. Des chercheurs de la Station d'Ecologie Théorique et Expérimentale (CNRS et Université Paul Sabatier) et leurs collaborateurs internationaux décrivent pour la première fois la Relation Invariabilité – Aire (Invariability-Area Relationship, ou IAR). L’article, récemment publié dans Nature Communications, établit une relation théorique et la mesure avec des données de production végétale et de communautés d'oiseaux.
Moins d’un an après le décryptage du génome du tournesol, son analyse approfondie par une équipe du LIPM (unité TULIP) a permis d’identifier les centaines de gènes qui fonctionnent de concert pour réguler la floraison ou ceux qui sont impliqués dans la production d'huile. Les résultats sont publiés en ligne dans Nature le 22 mai 2017.
Est-ce que les espèces présentant une plus grande diversité de coloration (polymorphisme) ont un risque d’extinction inférieur à celles ne présentant pas de diversité de coloration ? C’est la question que se sont posés Simon Ducatez (post doctorant de l’Université de Sidney en Australie) et Lisa Jacquin (Maître de conférences au laboratoire EDB – membre de TULIP) dans un article paru en Avril 2017 dans la revue Global Change Biology.
Un des effets principaux du réchauffement climatique est de réduire la taille des organismes à sang froid tels que les insectes, les poissons et les bactéries. Les conséquences écologiques de ces changements de taille sont encore mal connues. Des chercheurs du Laboratoire EDB (partie prenante de TULIP), de l’Université de Bohême du Sud (République Tchèque) et de l’Université de Linköping (Suède) ont analysé les conséquences à long terme de la diminution de taille des organismes à sang froid sur la survie de leurs populations et sur le fonctionnement des chaines alimentaires. Dans un article publié en mai 2017 dans la revue Ecology Letters, ils démontrent que le rétrécissement des organismes peut augmenter leur survie et celle de leurs populations et donc mitiger les conséquences écologiques du réchauffement climatique sur les écosystèmes.
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Date de modification : 07 juin 2023 | Date de création : 08 janvier 2018 | Rédaction : TULIP Communication