En savoir plus

L’avancée théorique réalisée par le CTMB est tout sauf anodine. En reliant dans un même cadre théorique général les données spatiales et temporelles, elle ajoute une pierre essentielle à l’écologie. Comment appréhender la stabilité d’un écosystème si on le considère hors de son contexte spatial ? Si la stabilité des écosystèmes avait déjà fait l’objet de nombreuses études à l’échelle locale, jamais elle n’avait été considérée à grande échelle, qui plus est dans un raisonnement général s’appliquant à tout type d’écosystème, qu’il soit naturel ou  anthropisé.

Ce cadre théorique nouveau prédit que, tout comme la diversité des espèces, la stabilité des écosystèmes augmente avec la surface considérée. Conséquence : la perte de la biodiversité et la fragmentation de l'habitat affectent les écosystèmes non pas seulement au niveau local mais également au niveau régional. En outre, l’homogénéisation de la faune et de la flore suite à l’action de l’homme tend à déstabiliser l’ensemble de l’écosystème au niveau régional.

Cette avancée ouvre une nouvelle porte et présente, au travers des conséquences pratiques qu’elle pose dans la gestion du paysage, un outil pour comprendre et relier le spatial au temporel. Sous ce jour nouveau, de nombreuses collections de données peuvent être reconsidérées pour en extraire des résultats plus complets. C’est d’ailleurs l’objet de plusieurs collaborations nouvelles, telles que celles entamées avec le Nutrient Network et la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre.

• Télécharger le fait marquant (pdf en anglais) >>>
• Consulter la publication sur le site du CBTM >>>