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L’équipe de chercheurs, derrière cette étude, a utilisé une base de données unique de 530 parcelles Amazoniennes rigoureusement suivies (mesure et identification des espèces), dont 223 où la dynamique de la biomasse a été suivie au cours du temps. L’objectif était de déterminer si l’étude des quelques espèces hyper-dominantes suffit à appréhender les différents processus biologiques avec en ligne de mire, une question essentielle : les fonctions de stockage et de production de carbone de la biomasse ligneuse sont-elles essentiellement assurées par un petit nombre d’espèces d’arbres ? Les espèces les plus abondantes dominent-elles également le cycle de carbone ? Et finalement, sont-elles caractérisées par des traits fonctionnels spécifiques ?

L’étude démontre que le fonctionnement de la forêt implique un nombre encore plus restreint  d’espèces hyperdominantes que ce qui était prévu. Moins de 1% des espèces d’arbres d’Amazonie sont ainsi responsable de la moitié du stockage de carbone et de la productivité de ce bassin. Les espèces qui contribuent le plus à la biomasse et à la productivité sont les plus dominantes. Leur taille maximale joue également un rôle essentiel dans ce phénomène de piégeage du carbone. Enfin il apparait que les espèces localement dominantes varient d’une région à l’autre.

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