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iMEAN¹ est une entreprise de bioinformatique dans le domaine des biotechnologies proposant des services de soutien à la R&D des entreprises du secteur des biotechnologies ainsi que des services de soutien à la recherche académique. L’objectif de la startup est de diminuer le coût et le temps d’accès aux technologies des organismes virtuels et aux méthodes de biologie des systèmes qui toutes deux combinées constituent une révolution dans la façon d’appréhender la biologie à l’ère de la post-génomique.

« A l’origine nous partageons le constat que la valeur actuellement en biologie est moins dans la collecte de toujours plus de données que dans le fait de les rendre utiles. On souhaite accompagner nos partenaires vers une science basée sur plus de causalité, reposant sur les mécanismes biologiques sous-jacents à leurs observations. Cet aspect est particulièrement crucial pour le développement d’outils prédictifs de l’adaptation des organismes vivants aux défis du changement climatique qui nous attend tous. » nous explique Rémi Peyraud

Les solutions technologiques proposées par la start-up reposent d’une part sur une plateforme de modélisation mathématique des organismes vivants, appelés organismes “virtuels”, et d’autre part sur des logiciels de bioinformatique innovants. Par l’utilisation de la modélisation des organismes vivants, Rémi nous avait déjà présenté dans de précédents Faits marquants² sa participation au sein des équipes « Pouvoir pathogène de Ralstonia et adaptation à son environnement » et « Immunité quantitative chez les plantes » du LIPM, notamment à la création d’un modèle cellulaire de la bactérie pathogène Ralstonia solanacearum reliant réseau métabolique à l'échelle du génome et réseau de gènes régulateurs identifiés comme contrôlant la virulence.

Lorsqu’on lui demande de présenter l’offre de service d’iMEAN pour les entreprises privées, ce dernier nous explique « Nos services miment les processus expérimentaux de R&D pour les effectuer à moindre coût et plus rapidement sur nos serveurs. Ils permettent ainsi d’augmenter la profitabilité des processus de R&D de nos clients, mais aussi de générer des solutions innovantes susceptibles d’être brevetées. »

L’entreprise émergente souhaite plus particulièrement développer des services pour la microbiologie industrielle (biologie synthétique), l’agronomie (sélection virtuelle des plantes d’intérêt agronomique) et la recherche académique (biologie des systèmes, biostatistiques).

« On a un objectif d’amélioration des caractères complexes, comme le rendement, chez les plantes d’intérêt agronomique d’au moins 10%. » conclue t’il.

Enfin, et au-delà de l’intérêt en termes de services pour la recherche, iMEAN c’est aussi une équipe de 3 jeunes chercheurs (avec le recrutement de la biostatisticienne Fanny Bonnafous) tous issus d’une unité TULIP qui se donnent les moyens de manier les savoirs et savoir-faire acquis durant leur séjour au LIPM. Et à ce titre, le LabEx TULIP leur souhaite tout le succès possible.