Amélioration génétique des cultures

Si plusieurs techniques ont révolutionné l’agriculture, il en va de même pour la génétique. L’apparition de techniques de criblage à haut débit et de la bioinformatique ont progressivement permis d’identifier la fonction de chaque locus génétique. Certaines cibles génétiques sont ainsi capables de « recevoir » des gènes assurant aux plantes porteuses une résistance accrue face aux agressions externes, qu’elles soient biologiques ou non. Trois types de culture d’intérêt agronomique sont plus particulièrement développés dans le labEx : tournesol, eucalyptus et tomate.

culture hydroponique

De plus, la demande d’huile et de biocarburants va s’accroître dans les prochaines années. Les deux premières cultures s’appuient sur des projets déjà initiés. Concernant l’huile, les chercheurs visent à accroître la résistance du tournesol aux parasites, sècheresses… et pour le second point, en se basant sur des cultures d’eucalyptus, à améliorer la production de carburant à partir de la cellulose, composant essentiel du bois.

Finalement, un autre défi concerne la tomate, pris dans le cadre de la production intensive. La production de ce fruit doit non seulement permettre de couvrir une demande en perpétuelle augmentation mais doit également, malgré obligatoire hausse de productivité, conserver ses valeurs nutritives fondamentales. La tomate est ainsi porteuse de Vitamine C, E et de polyphenols… Autant de composés essentiels à la santé humaine. De plus, les tomates, appartenant à la famille des solanacées, ont comme beaucoup de plantes utilisées dans la consommation humaine, évolué vers des fruits de plus en plus charnus. Isoler ce mécanisme permettra de le répliquer sur de nombreuses autres espèces ayant déjà des qualités nutritionnelles reconnues...