Faits marquants 2024

Dans ce dossier

Deux équipes de l'IHPE ont publié 2 articles complémentaires qui ont été acceptées dans Reviews in Aquaculture en début 2024. Ce sont des revues d'opinion qui proposent d'implémenter des concepts émergents (d'éducation microbienne et d'immunité entrainée) en aquaculture pour lutter contre les maladies infectieuses des mollusques.
Une collaboration internationale, dont fait partie Grégoire Freschet de la SETE, a publié dans PNAS une synthèse sur la durée de vie des racines et ses facteurs environnementaux et végétaux.
Des chercheur·e·s du LRSV ont publié en mai dans Nature Communication, une étude phylogénomique qui révèle les origines évolutives de la lichénisation chez les algues chlorophylliennes.
Dans un article publié récemment dans la revue Nucleic Acids Research, l'auteur Rémy Merret du laboratoire LGDP de l'Université de Perpignan Via Domitia et du CNRS, et ses collègues, ont réussi à mettre en lumière l'importance de la dégradation des ARN messagers chez la plante modèle, Arabidopsis thaliana et plus particulièrement dans le bon développement des organes.
L’équipe « Gene Regulation and RNA silencing in Plants » du LGDP vient de mettre en évidence la présence de deux types de modifications chez la protéine AGO1 d’Arabidopsis thaliana, cette étude est parue dans Nucleic Acids Research en février.
Pour éviter la consanguinité, les plantes de la famille des Oléacées utilisent un système génétique inhabituel définissant deux uniques groupes de compatibilité. Ses bases génomiques et moléculaires viennent d’être identifiées par deux équipes CNRS (dont le CRBE) associées aux universités de Toulouse et de Lille. Publiées conjointement dans la revue Current Biology du 15 avril 2024, leurs études ouvrent la voie à une meilleure compréhension de l’évolution des stratégies de reproduction des plantes et devraient permettre un meilleur contrôle de la pollinisation des oliviers.
Avec le recul de la cryosphère (glace, neige, pergélisol) vers les pôles et les sommets, suite à l’augmentation globale des températures, on s’attend à ce que le vivant lui emboîte le pas. Cependant, un groupe de recherche, dont fait partie une équipe du CRBE, vient de publier dans la revue Nature Reviews Earth & Environment, une synthèse qui montre que seulement 59 % des migrations d’espèces documentées sont conformes aux directions attendues par l’augmentation des températures, contre 35 % de migrations dans des directions opposées. Ce même groupe de recherche publie également, dans la revue Global Change Biology, une feuille de route qui vise à s’appuyer sur les caractéristiques fonctionnelles des espèces pour mieux comprendre ces variations.

Date de modification : 02 mai 2024 | Date de création : 02 mai 2024 | Rédaction : Tulip Communication