Faits Marquants 2016

Dans ce dossier

Bien que les relations diversité-stabilité aient été étudiées de manière approfondie dans les écosystèmes locaux, la crise mondiale de la biodiversité appelle à une meilleure compréhension de ces relations dans un contexte intégrant aussi l’effet de l’espace. Dans un récent article paru dans la revue Ecology Letters, Shaopeng Wang et Michel Loreau de la Station d'Ecologie Théorique et Expérimentale du CNRS à Moulis (UMR5321) utilisent un modèle dynamique de métacommunauté pour étudier les relations entre la diversité des espèces et la variabilité des écosystèmes à travers les échelles.

Développée par le laboratoire GBF et bientôt publiée dans la revue Plant Journal, TomExpress est une plateforme web qui permet de gérer, visualiser et traiter des données d’expression des gènes de tomate, issues de technologies de séquencage RNAseq.

Les symbioses fixatrices d’azote entre légumineuses et rhizobiums nécessitent la formation d’un organe spécifique, le nodule racinaire, impliquant une reprogrammation massive de l’expression génique. Les chercheurs de l’équipe « Infection endosymbiotique et développement nodulaire » du LIPM ont découvert que des régulations épigénétiques impliquant la déméthylation de l’ADN végétal sont essentielles pour cette reprogrammation et la production de nodules fixateurs d’azote chez la légumineuse modèle Medicago truncatula.

Un consensus international demande que l'impact environnemental de l'humanité sur l’environnement soit 'maintenu', 'conservé' et 'sauvegardé' dans des « limites écologiques sûres ». Une nouvelle étude qui a réuni des scientifiques de l’environnement provenant de nombreux pays révèle que les décideurs politiques n’ont qu’une faible idée de ce que signifient ces termes ou comment les relier à l’ensemble des données, concepts et idées écologiques. Leur message général : pour progresser dans la protection réelle de notre planète, nous devons dissiper cette confusion. Ces chercheurs ont proposé un cadre général pour le faire.

La 6ème édition du symposium international sur la maladie du flétrissement bactérien (International Bacterial Wilt Symposium) était organisée du 3 au 7 juillet dernier par le LIPM. Retour sur ces journées d’échanges autour de Ralstonia solanacearum, une bactérie attaquant de nombreuses cultures d’importance économique et qui engendre des dégâts majeurs en agriculture dans de nombreux pays, notamment en zones tropicales et sub-tropicales.

Monique Gardes est co-auteure de la méta-analyse ayant conduit à la création de MycoDB, plus grande base de données mondiale sur les relations entre symbioses mycorhiziennes et productivité des plantes, composée de 438 publications uniques incluant les résultats de 4100 études.

Les légumineuses ont la capacité d’établir des associations symbiotiques avec des microorganismes du sol qui contribuent largement à leur nutrition minérale. C’est le cas de la symbiose avec des bactéries du sol qui permettent à la plante hôte la fixation biologique de l’azote atmosphérique, et donc de s’affranchir de l’apport externe d’engrais azotés. Cela est possible grâce à la formation de nouveaux organes racinaires (les nodules) au sein desquels les bactéries fixatrices d’azote sont hébergées. La formation de cet organe si important nécessite la mise en place de deux programmes symbiotiques majeurs permettant l’entrée des bactéries dans la racine et le développement nodulaire. Des chercheurs du LIPM se sont intéressés aux mécanismes moléculaires qui sous-tendent la régulation de ces programmes symbiotiques chez la légumineuse modèle Medicago truncatula.

Porté par un membre de la communauté TULIP, le projet TomGEM est financé à hauteur de 5,6 M€ par la Commission Européenne. Il visera à construire de nouvelles variétés de tomates et pratiques culturales pour améliorer qualité et rendement des productions agricoles face au stress thermique.

A l’occasion du lancement de la société MicroPEP Technologies, entretien avec deux des trois fondateurs de l’entreprise, Jean-Philippe Combier chargé de recherche CNRS au sein du LRSV, une unité du LabEx TULIP, et Thomas Laurent, diplômé ESSEC, entrepreneur « green tech », marketing des innovations et prospection industrielle.

La compréhension des modalités permettant aux organismes de faire face aux changements globaux est un défi scientifique majeur. Les mécanismes moléculaires qui sous-tendent les réponses adaptatives rapides à ce changement climatique restent peu comprises.

  • 1 (current)