Faits Marquants 2017

Dans ce dossier

Dans un article publié dans la revue Molecular Biology & Evolution, Delphine Capela (Equipe « Fonctions symbiotiques, génome et évolution des rhizobia » du LIPM, unité membre de TULIP) montre par évolution expérimentale que la reconfiguration d’une voie de régulation génétique spécifique à Ralstonia solanacearum régulant la virulence permet une interaction radicalement différente de celle pour laquelle elle avait été recrutée au départ.

Dans un récent article publié dans la revue Nature Ecology & Evolution, l’équipe de Fabrice Roux a identifié une nouvelle forme d’architecture génétique permettant une évolution phénotypique rapide face au changement climatique sans affecter la variation génétique présente au sein des populations sauvages d’Arabidopsis thaliana.

La position des éponges et des Cténophores dans l’arbre du vivant pose un problème majeur dans la compréhension de l'évolution des animaux depuis quelques années. Une nouvelle étude publiée dans Current Biology par Paul Simion, Hervé Philippe (dont l'arrivée à SETE a été accompagnée par un Package TULIP en 2013) et Michaël Manuel cherche à surmonter ce problème en échantillonnant un nombre plus important d'espèces et de gènes tout en éliminant le plus de données erronées souvent introduites dans les données issues du séquençage à haut débit.

Le LIPM et le LRSV organisaient avec succès les 27 et 28 juillet 2017 à l'auditorium du Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse la troisième édition du Molecular Mycorrhiza Meeting, sponsorisé par TULIP.

Dans un article Trends in Ecology & Evolution sorti mercredi 9 Novembre 2017, José Montoya, Ian Donohue et Stuart Pimm critiquent la notion de limite planétaire pour la biodiversité et montrent que les tentatives récentes pour la chiffrer sont vagues et encouragent des politiques préjudiciables. L'article suggère une alternative fondée sur les connaissances croissantes concernant les liens entre biodiversité, fonctionnement et stabilité des écosystèmes.

Une collaboration entre la plateforme d’imagerie Tri-Genotoul et deux laboratoires du LabEx, LRSV et LIPM, a permis d’établir une méthode de détection des interactions entre des protéines d’intérêt et des acides nucléiques par microscopie confocale dans des cellules végétales. L’article publié dans ‘Nature Protocols’ ouvre la perspective d’une meilleure caractérisation des mécanismes biologiques mis en place par les plantes au cours de leur développement ou en réponses à différents stress.

Dans un article du journal eLife sorti le 12 Octobre 2017, David Duneau (EDB) et Jean-Baptiste Ferdy (EDB) étudient pourquoi des individus génétiquement identiques et partageant le même environnement survivent pourtant différemment à une infection. A l’aide d’une approche multidisciplinaire mêlant infections expérimentales, génétique fonctionnelle et outils mathématiques, ils ont étudié la dynamique bactérienne au cours de l’infection de mouches Drosophila et ont montré que le hasard, ou plus exactement de petits évènements non contrôlés, peuvent influencer grandement la probabilité de résister et survivre à une infection.

L’étude expérimentale et la modélisation de la dynamique des populations bactériennes symbiotiques de légumineuses menée par des membres du LIPM et publiée le 12 Octobre 2017 dans la revue eLife montre que des rares variants fixateurs d’azote envahissent progressivement une population originellement non fixatrice au cours des cycles infectieux, dans des conditions écologiques appropriées.

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