Faits marquants 2018

Dans ce dossier

Les chercheurs de la Station d’Ecologie Théorique et Expérimentale (CNRS – UMR 5321) et du Département d’Ecologie et de Biologie Evolutive de l’Université de Californie (Santa Cruz) ont réussi à modifier les relations de dominance entre des bruants à couronne dorée en modifiant les couleurs de leurs têtes, mais ceci n’était efficace que si les oiseaux ne se connaissent pas déjà.

Fondée par deux jeunes chercheurs de la communauté TULIP - Lucas Marmiesse (CTO) et Rémi Peyraud (CEO) - la start-up iMEAN a vu le jour le 3 septembre 2018. Rémi Peyraud, arrivé au LIPM en 2012 à la faveur d’une bourse EMBO, avait notamment bénéficié d’un financement TULIP « New Frontiers ». Soutenue par l’INRA et le CNRS via son installation au sein de l’accélérateur de développement Toulouse White Biotechnology, cette jeune entreprise fournit des outils innovants en bio-informatique en utilisant des organismes virtuels et des algorithmes d'Intelligence Artificielle.

Les interactions entre espèces varient dans le temps et dans l’espace, ce qui entraîne des changements de structure des réseaux écologiques en fonction de l’échelle spatiale abordée. C’est ce que nous expliquent des chercheurs de la Station d’Ecologie Théorique et Expérimentale (UMR 5321 CNRS/UPS) dans un article publié dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Dans un récent article publié dans le journal PNAS, des chercheurs du LIPM (UMR CNRS/INRA) et de l’Université de Chicago présentent une nouvelle méthode – dénommée ATOMM – permettant d’établir une cartographie simultanée d’associations génétiques sur deux espèces en interaction.

Issu d’une collaboration entre le laboratoire montpelliérain BPMP (UMR CNRS/INRA/SupAgro/Univ. Montpellier) et des chercheurs du LIPM (UMR CNRS/INRA) et du laboratoire IJPB à Versailles (UMR INRA/AgroParisTech/CNRS/Univ. Paris-Saclay), un article publié en septembre 2018 dans le journal Nature Communications met en lumière le rôle du facteur de transcription XND1 dans la formation des structures racinaires chargées de transporter l’eau, mais qui favorisent également la progression de bactéries pathogènes.

Deux chercheurs du LRSV (UMR CNRS/UPS) ont collaboré à la publication en juillet 2018 dans les journaux « Nature Plants » et « Cells » de deux articles descriptifs de deux nouveaux génomes de la lignée verte très attendus par la communauté scientifique pour les réponses qu’ils apportent aux questions fondamentales de l’évolution de la vie des plantes.

Un consortium interdisciplinaire mené par des chercheurs de TULIP montre que la minuscule mouche du fruit (ou Drosophila melanogaster) a les capacités cognitives de transmettre culturellement ses préférences sexuelles entre générations d’une manière pouvant conduire à l’émergence de traditions culturelles de préférences d’appariement pouvant potentiellement persister sur plusieurs milliers de générations. Un travail qui fournit la première boite à outils expérimentale pour étudier l’existence de culture animales ouvrant ainsi tout un champ de recherche. Cette étude suggère que le processus culturel a participé à l’évolution sur un spectre d’espèces et sur des durées considérablement plus vastes que classiquement considéré.

Dans un article publié le 8 Novembre 2018 dans la revue Current Biology, des chercheurs du LIPM (UMR CNRS/INRA) et de l’Université de Leeds (UK) montrent que la communication symplastique régule la formation et la colonisation des nodules fixateurs d'azote.

Les individus émigrent en fonction des ressources et prédateurs présents dans leur habitat de départ, et ces mouvements de dispersion affectent la stabilité locale et régionale des communautés biologiques. C’est ce que révèle une expérience reproduite dans sept dispositifs expérimentaux et 21 taxons récemment décrite dans Nature Ecology & Evolution.

Dans un article publié fin 2018 dans Nature Plants, les chercheurs d’un consortium faisant intervenir les laboratoires LIPM, GBF (Toulouse, TULIP) et IPS2 (Paris-Saclay) améliorent l’assemblage du génome de la plante modèle Medicago truncatula et identifient des îlots symbiotiques contenant de nombreux régulateurs épigénétiques.

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